La fin de l’hiver et le début du printemps offrent une période de transition où l’organisme a besoin de soutien pour s’adapter au changement de saison. Il arrive que l’on bouge moins, car les sports d’hiver sont terminés et les sports de la belle saison ne sont pas commencés. Les repas plus lourds de l’hiver peuvent avoir sollicité le foie. Le manque de mouvement ralentit la circulation de la lymphe qui permet la détoxification des tissus. Le manque de lumière de l’hiver peut avoir affecter l’humeur.
Quoiqu’il en soit, c’est un bon moment pour observer comment on se sent et prendre les moyens de vivre cette transition le mieux possible. Au printemps, les ruisseaux et cours d’eau sont gonflés et l’eau coule à flot. Les érables coulent aussi. Il y a de la fluidité. Qu’en est-il de notre circulation lymphatique et sanguine? Les journées s’allongent, il y a plus de clarté. Qu’en est-il de la clarté d’esprit? Des buts que l’on s’est fixé en début d’année. A-t-on besoin de les raviver? Est-ce que l’énergie nécessaire est là? Est-ce que l’esprit, le cœur et le corps ont besoin d’un coup de main? Prendre le temps de se déposer, faire le point sur l’hiver qui s’achève. Est-ce que j’ai des choses à compléter avant de passer à l’autre saison? Est-ce que j’ai besoin d’énergie? De me calmer? Voici quelques suggestions herbales pour bien vivre cette transition :
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Je constate qu’en général, les gens ne connaissent pas bien la distinction entre ces différents titres, alors voici quelques explications selon mon expérience. Il faut noter que ces explications s’appliquent à la réalité du Canada. En France la définition de l’herboristerie est quelque peu différente.
Phytothérapeute et phytothérapie Phytothérapie définit par Le Robert : traitement des maladies par les plantes ou leurs extraits. Phytothérapie définit par Larousse : traitement ou prévention des maladies par l’usages des plantes. Un phytothérapeute connaît les vertus des plantes et peut les recommander en magasin ou dans son bureau. Il peut avoir un dispensaire et fournir les produits directement au client ou le diriger vers une boutique qui les vend. Naturopathe et naturopathie Naturopathie définie par l’Association des naturopathes agréés du Québec (ANAQ) : la naturopathie est une philosophie de vie et une approche thérapeutique. Elle considère l’individu sous toutes ses facettes, ce qui lui permet d’offrir un accompagnement adapté ciblant les causes profondes des déséquilibres. Elle se base d’abord sur les grands principes d’Hippocrate : Primum non nocere – D’abord ne pas nuire Vis medicatrix Naturae – La nature est guérisseuse Tolle causam – Identifier et traiter les causes Tolle totem –Soigner la personne dans sa globalité Docere – Enseigner Praeventum – Prévenir Plusieurs plantes sont symboliques et très présentes pendant la période des Fêtes. La première qui vient en tête est bien sûr le sapin. Allons voir un peu l’histoire qui en a fait un emblème de Noël et les vertus médicinales qu’il nous offre.
Un peu d’histoire On retrouve partout la mention que le solstice d’hiver était considéré comme le jour de la renaissance du soleil chez les Celtes. Chaque mois lunaire était associé à un arbre et c’est l’épicéa (épinette) qui était l’arbre de ce moment de l’année. C’est un proche parent du sapin. Il symbolise l’espoir, l’invincibilité, capable de tenir face à l’hiver. Il représente également l’enfantement, la victoire de la lumière sur les ténèbres, de la vie sur la mort. Dans les rites païens qui soulignaient le solstice d’hiver, un arbre, symbole de vie, était décoré avec des fruits, des fleurs et du blé. En 354, l’église chrétienne choisit le 25 décembre pour célébrer la naissance de Jésus pour rivaliser avec cette fête païenne. Comme ce fut souvent le cas, les rites païens se sont incorporés aux fêtes religieuses qui tentaient de les supplanter. On raconte également que St-Boniface, un moine évangélisateur allemand, à la fin VIIe siècle, voulait convaincre les druides germains de la région de Geismar que le chêne n’était pas un arbre sacré en faisant abattre un grand chêne; en tombant, il aurait tout écrasé sur son passage, sauf un sapin. Le concentré liquide de millepertuis (Hypericum perforatum), c’est du soleil en bouteille. Selon moi, le millepertuis sait capter la lumière du soleil quand il est à son zénith dans le courant de l’été. C’est comme s’il s’approprie cette lumière et l’emmagasine dans ses cellules et il nous la rend quand les journées raccourcissent à l’automne. C’est l’anti déprime par excellence. Son effet commence à se faire sentir assez rapidement et se confirme dans la durée. Il peut être prise pendant plusieurs mois sans effet néfaste.
C’est une plante très étudiée pour ses propriétés antidépressives et anxiolytiques. Elle est très intéressante pour les dépressions saisonnières, les dépressions liées au foie et à la digestion, car elle active une enzyme responsable de métaboliser (transformer) certaines substances dont plusieurs médicaments pour qu’ils soient éliminés. D’ailleurs, elle a des interactions avec une grande proportions de médicaments. Il vaut donc mieux s’abstenir de la prendre, si on prend de la médication, car elle peut diminuer la concentration sanguine du médicament et du coup son effet. Après l’été, des vacances ou un congé, il faut reprendre nos activités et parfois, l’élan manque. Voici un texte où je partage ma vision et mes trucs pour conserver mon implication vers un objectif.
S'engager demande de la discipline pour avancer et persévérer vers notre but et dans notre engagement. Discipline est un mot qui fait peur à certains. Il faut certes de la rigueur, mais pas de la rigidité pour développer la discipline. On peut l'approcher et la développer avec souplesse et plaisir, se mettre des objectifs réalistes et reconnaître les progrès. Ensuite, on peut mettre la barre un peu plus haute si besoin est, et cela graduellement à la mesure de nos capacités. On chemine ainsi vers la réussite. En écrivant cet article, je pense à différents types d'engagement que l'on peut prendre, mais aussi tout spécialement aux étudiants qui progressent à leur rythme dans un contexte d’école où chacun fait son horaire et qu’il n’y pas d’échéance. Cela a ses avantages, mais demande un engagement, sinon tout peut passer avant. Cela s’applique également à bien des projets que l’on peut avoir. Une des choses qui aide à conserver la discipline, c'est de faire des choix qui nous motivent, par exemple si on veut commencer à faire de l'exercice, on choisit quelque chose qui nous allume, qui nous intéresse. On met ainsi les chances de notre côté. Il faudra peut-être changer d'exercice à un moment donné pour garder l'intérêt vivant et c'est correct. Ou changer d'activité avec les saisons; peu importe, ce qui compte, c'est de trouver des moyens pour conserver l'intérêt. Je vous invite à un voyage à travers les étapes de vie de la femme en y jetant un regard qui rend sacré chacune de ces étapes. Je donnerai aussi des conseils pratiques pour mieux vivre ces passages sans aller dans le détail, car le but premier de ce texte est de voir sous un angle sacré. Toutefois, certaines plantes ou habitudes de vie peuvent grandement contribuer à mieux vivre ces étapes.
Le sacré, qu'est-ce que cela veut dire? On peut avoir chacun son interprétation. Sur le site L'internaute, dans la première définition, on dit que c'est ce qui est saint, religieux; dans une autre définition, on parle de vénérable, de respectable. En jumelant ces deux sens et ce que je ressens; je dirais que c'est quelque chose de précieux, en fait que l'on rend précieux, respectable et vénérable par notre regard, notre vision et nos actions. Au bout du compte, cela dépend beaucoup de nous et du regard que l'on porte sur ce qui nous entoure. Naissance Le premier passage de la femme, qui est aussi celui des humains en général, est la naissance. Je ne pouvais passer sous silence ce moment, car s'il est un temps sacré, c'est bien celui-là. Une porte s'ouvre avec l'infini pour accueillir une nouvelle vie sur terre. Bien que ce soit sacré, c'est un moment d'une grande intensité. Il en faut du courage, de la résilience pour naître et de la force aussi malgré les apparences fragiles d'un bébé. Ensuite, nous sommes de petits êtres complètement dépendants des parents, absolument vulnérables et incapables de répondre à nos besoins de base. Certains bébés dans le monde animal naissent avec plus de capacités que le bébé humain. N'est-ce pas sacré l'amour d’un parent prêt à tout pour prendre soin de son enfant? La naissance est l'entrée dans le monde. L'accueil est important pour adoucir ce moment intense pour le bébé qui arrive. Si on n'a pas pu le vivre comme on aurait voulu pour différentes raisons, il n'est jamais trop tard pour prendre un temps et dire à notre enfant qu'on l'accueille pleinement, comme on aurait voulu le faire. C'est un baume pour l'enfant et les parents. IntroductionAh! Le temps des fraises! Depuis plusieurs années maintenant, ce temps s’étire tout l’été, car on a développé des variétés qui produisent jusqu'à l'automne. On peut donc profiter de ces délicieux fruits pendant plus longtemps. Alors que l'on est à une époque de mondialisation, on valorise souvent des fruits exotiques venus d'ailleurs et réputés pour leurs vertus, mais notre terroir offre aussi sa part de trésors et la fraise en fait partie. La fraise est à la fois originaire d'Europe, d'Asie et d'Amérique. Ceci est peu courant en botanique. Cela indiquerait-il que tous les peuples de l'hémisphère nord en ont besoin ? Son abondance et sa disponibilité en saison nous parlent-elles des avantages et des bienfaits de sa consommation ? Mon histoire d'amour avec les fraises J'adore les fraises, et ce, depuis que je suis toute jeune. Je ne sais pas si c'est parce que je suis née dans la saison des fraises que j'ai un penchant pour elles, mais je déguste avec un réel plaisir une fraise fraîchement cueillie, encore toute gorgée de soleil. Mmm ! Toutes jeunes, mes parents nous emmenaient, mes sœurs et moi, récolter des fraises dans les fraisières des fermiers des Cantons de l'Est On les consommait sous différentes formes : fraîches, avec de la crème et un peu de cassonade, en confitures, en différents desserts, dont le fameux « shortcake » avec de la vraie crème. On en congelait aussi beaucoup pour en avoir toute l'année.
Je terminerai bientôt une formation d'instructeur de méditation. Bien que je médite depuis plusieurs années avec certains moments de pause, cette formation me permet de mieux comprendre ce qu'est et ce que n'est pas la méditation, ses bienfaits et ses avantages.
Ce que n’est pas la méditation Commençons par parler de ce que n’est pas la méditation pour mieux la cerner. Arrêter de penser : la fonction du mental, c’est de penser, toutefois, il nous mène parfois parle bout du nez si on se laisse influencer par des pensées et comportements acquis qui ne sont pas forcément bénéfiques. Lors de la méditation, des pensées viennent et c’est normal, il suffit de se ramener à la présence ou à la méditation guidée quand on s’en rend compte. Prendre conscience de ses pensées et choisir consciemment où on veut mettre notre attention est déjà un exercice bénéfique en soi. On se ramène autant de fois que nécessaire sans jugement. Certains jours on y arrive mieux et d’autres, c’est plus difficile. Rester immobile : il est possible de méditer dans l’action. Une marche faite en portant son attention sur ce que l’on croise sans s’y attarder est une façon de pratiquer la maîtrise de ses pensées. En fait, on devrait viser être présent dans tout ce que l’on fait, c’est aussi cela l’état méditatif. Ceci dit, on peut ajuster notre posture au besoin, méditer assis ou couché (quoique le risque de s’endormir est plus grand pour ceux qui y sont sensibles). De la rigidité : au contraire, c’est plutôt apprendre à accueillir ce qui est et changer notre focus au besoin. On peut explorer différentes postures, divers types de méditation pour trouver ce qui nous convient. De la relaxation : bien que l’on se sente habituellement plus détendu après une méditation, ce n’est pas le but. Le but est de pratiquer la présence et la conscience malgré les allées et venues du mental, les bruits ambiants ou tout autre distraction. Une pratique religieuse : bien que certaines pratiques méditatives soient rattachées à une religion, plusieurs sont indépendantes de tout contexte religieux. Ce qu’est la méditation Les plantes accompagnent l’humain depuis la nuit des temps. Elles le nourrissent, l’habillent (par leurs fibres textiles), le protègent par les habitations que l’on peut bâtir, grâce au bois, la paille, etc. et elles le soignent grâce aux composés chimiques qu’elles contiennent. Pour se protéger des prédateurs ou des conditions climatiques, les plantes développent des métabolites secondaires, c’est-à-dire des substances autres que les glucides, protides et lipides. Ces substances sont particulièrement intéressantes pour les propriétés médicinales. D’ailleurs les plantes possèdent une chimie complexe que les scientifiques étudient de plus en plus, mais pour le moment, ce n'est que partiellement que l'on comprend la synergie qu'elles abritent en elles. Bien souvent la science confirme ce que le savoir empirique connaît depuis fort longtemps. Les recherches scientifiques permettent de préciser que telle molécule a telle action et d’avancer pas à pas dans notre connaissance de ces précieuses alliées que sont les plantes. Au sens strict, la phytothérapie c’est le traitement ou la prévention des maladies par l’usage des plantes. Toutefois, dans la vision des herboristes et naturopathes qui pratiquent la phytothérapie, c’est bien plus souvent une approche qui soutient le corps pour qu’il retrouve son propre équilibre : l’homéostasie.
Quand vous entendez le mot « ménopause », qu’est-ce qui vous vient en tête? Une femme en sueur ou qui n’a plus toute sa tête? La vieillesse qui s’impose avec ses cheveux gris, la peau plus fine, les douleurs articulaires? La ménopause, on en parle de plus en plus, mais pas forcément en termes encourageants. Il faut se rappeler que c’est un passage, un sevrage d’hormones, c’est l’étape inverse de la puberté. Une période d’ajustement. On nous dira que l’on vit plus vieille aujourd’hui et c’est pourquoi, on voit plus de malaises de ménopause. Toutefois, les femmes ne mourraient pas toutes avant 50 ans il y a quelques décennies et plusieurs vivaient la ménopause et la suite sans trop de difficulté. Un des facteurs qui contribuent aux malaises ressentis, aux changements d’humeur, à la mémoire défaillante, l’insomnie, c’est notre rythme de vie. Je vois des femmes de plus en plus jeunes ressentir les signes précurseurs de la ménopause. Ce sont des femmes surmenées et qui mènent de front plusieurs dossiers : travail, famille, gestion de la maison, vie sociale, image corporelle, forme physique. La pression est grande, les moments de repos peu nombreux et les surrénales épuisées. Alors dans cet article, je vous propose des suggestions et des plantes adaptogènes pour mieux vivre ce passage. Est-ce que la ménopause est si terrible ou ce sont nos habitudes de vie qui nous amènent à la vivre péniblement? Que faire? |
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