Je vous invite à un voyage à travers les étapes de vie de la femme en y jetant un regard qui rend sacré chacune de ces étapes. Je donnerai aussi des conseils pratiques pour mieux vivre ces passages sans aller dans le détail, car le but premier de ce texte est de voir sous un angle sacré. Toutefois, certaines plantes ou habitudes de vie peuvent grandement contribuer à mieux vivre ces étapes.
Le sacré, qu'est-ce que cela veut dire? On peut avoir chacun son interprétation. Sur le site L'internaute, dans la première définition, on dit que c'est ce qui est saint, religieux; dans une autre définition, on parle de vénérable, de respectable. En jumelant ces deux sens et ce que je ressens; je dirais que c'est quelque chose de précieux, en fait que l'on rend précieux, respectable et vénérable par notre regard, notre vision et nos actions. Au bout du compte, cela dépend beaucoup de nous et du regard que l'on porte sur ce qui nous entoure. Naissance Le premier passage de la femme, qui est aussi celui des humains en général, est la naissance. Je ne pouvais passer sous silence ce moment, car s'il est un temps sacré, c'est bien celui-là. Une porte s'ouvre avec l'infini pour accueillir une nouvelle vie sur terre. Bien que ce soit sacré, c'est un moment d'une grande intensité. Il en faut du courage, de la résilience pour naître et de la force aussi malgré les apparences fragiles d'un bébé. Ensuite, nous sommes de petits êtres complètement dépendants des parents, absolument vulnérables et incapables de répondre à nos besoins de base. Certains bébés dans le monde animal naissent avec plus de capacités que le bébé humain. N'est-ce pas sacré l'amour d’un parent prêt à tout pour prendre soin de son enfant? La naissance est l'entrée dans le monde. L'accueil est important pour adoucir ce moment intense pour le bébé qui arrive. Si on n'a pas pu le vivre comme on aurait voulu pour différentes raisons, il n'est jamais trop tard pour prendre un temps et dire à notre enfant qu'on l'accueille pleinement, comme on aurait voulu le faire. C'est un baume pour l'enfant et les parents. IntroductionAh! Le temps des fraises! Depuis plusieurs années maintenant, ce temps s’étire tout l’été, car on a développé des variétés qui produisent jusqu'à l'automne. On peut donc profiter de ces délicieux fruits pendant plus longtemps. Alors que l'on est à une époque de mondialisation, on valorise souvent des fruits exotiques venus d'ailleurs et réputés pour leurs vertus, mais notre terroir offre aussi sa part de trésors et la fraise en fait partie. La fraise est à la fois originaire d'Europe, d'Asie et d'Amérique. Ceci est peu courant en botanique. Cela indiquerait-il que tous les peuples de l'hémisphère nord en ont besoin ? Son abondance et sa disponibilité en saison nous parlent-elles des avantages et des bienfaits de sa consommation ? Mon histoire d'amour avec les fraises J'adore les fraises, et ce, depuis que je suis toute jeune. Je ne sais pas si c'est parce que je suis née dans la saison des fraises que j'ai un penchant pour elles, mais je déguste avec un réel plaisir une fraise fraîchement cueillie, encore toute gorgée de soleil. Mmm ! Toutes jeunes, mes parents nous emmenaient, mes sœurs et moi, récolter des fraises dans les fraisières des fermiers des Cantons de l'Est On les consommait sous différentes formes : fraîches, avec de la crème et un peu de cassonade, en confitures, en différents desserts, dont le fameux « shortcake » avec de la vraie crème. On en congelait aussi beaucoup pour en avoir toute l'année.
Je terminerai bientôt une formation d'instructeur de méditation. Bien que je médite depuis plusieurs années avec certains moments de pause, cette formation me permet de mieux comprendre ce qu'est et ce que n'est pas la méditation, ses bienfaits et ses avantages.
Ce que n’est pas la méditation Commençons par parler de ce que n’est pas la méditation pour mieux la cerner. Arrêter de penser : la fonction du mental, c’est de penser, toutefois, il nous mène parfois parle bout du nez si on se laisse influencer par des pensées et comportements acquis qui ne sont pas forcément bénéfiques. Lors de la méditation, des pensées viennent et c’est normal, il suffit de se ramener à la présence ou à la méditation guidée quand on s’en rend compte. Prendre conscience de ses pensées et choisir consciemment où on veut mettre notre attention est déjà un exercice bénéfique en soi. On se ramène autant de fois que nécessaire sans jugement. Certains jours on y arrive mieux et d’autres, c’est plus difficile. Rester immobile : il est possible de méditer dans l’action. Une marche faite en portant son attention sur ce que l’on croise sans s’y attarder est une façon de pratiquer la maîtrise de ses pensées. En fait, on devrait viser être présent dans tout ce que l’on fait, c’est aussi cela l’état méditatif. Ceci dit, on peut ajuster notre posture au besoin, méditer assis ou couché (quoique le risque de s’endormir est plus grand pour ceux qui y sont sensibles). De la rigidité : au contraire, c’est plutôt apprendre à accueillir ce qui est et changer notre focus au besoin. On peut explorer différentes postures, divers types de méditation pour trouver ce qui nous convient. De la relaxation : bien que l’on se sente habituellement plus détendu après une méditation, ce n’est pas le but. Le but est de pratiquer la présence et la conscience malgré les allées et venues du mental, les bruits ambiants ou tout autre distraction. Une pratique religieuse : bien que certaines pratiques méditatives soient rattachées à une religion, plusieurs sont indépendantes de tout contexte religieux. Ce qu’est la méditation Les plantes accompagnent l’humain depuis la nuit des temps. Elles le nourrissent, l’habillent (par leurs fibres textiles), le protègent par les habitations que l’on peut bâtir, grâce au bois, la paille, etc. et elles le soignent grâce aux composés chimiques qu’elles contiennent. Pour se protéger des prédateurs ou des conditions climatiques, les plantes développent des métabolites secondaires, c’est-à-dire des substances autres que les glucides, protides et lipides. Ces substances sont particulièrement intéressantes pour les propriétés médicinales. D’ailleurs les plantes possèdent une chimie complexe que les scientifiques étudient de plus en plus, mais pour le moment, ce n'est que partiellement que l'on comprend la synergie qu'elles abritent en elles. Bien souvent la science confirme ce que le savoir empirique connaît depuis fort longtemps. Les recherches scientifiques permettent de préciser que telle molécule a telle action et d’avancer pas à pas dans notre connaissance de ces précieuses alliées que sont les plantes. Au sens strict, la phytothérapie c’est le traitement ou la prévention des maladies par l’usage des plantes. Toutefois, dans la vision des herboristes et naturopathes qui pratiquent la phytothérapie, c’est bien plus souvent une approche qui soutient le corps pour qu’il retrouve son propre équilibre : l’homéostasie.
Quand vous entendez le mot « ménopause », qu’est-ce qui vous vient en tête? Une femme en sueur ou qui n’a plus toute sa tête? La vieillesse qui s’impose avec ses cheveux gris, la peau plus fine, les douleurs articulaires? La ménopause, on en parle de plus en plus, mais pas forcément en termes encourageants. Il faut se rappeler que c’est un passage, un sevrage d’hormones, c’est l’étape inverse de la puberté. Une période d’ajustement. On nous dira que l’on vit plus vieille aujourd’hui et c’est pourquoi, on voit plus de malaises de ménopause. Toutefois, les femmes ne mourraient pas toutes avant 50 ans il y a quelques décennies et plusieurs vivaient la ménopause et la suite sans trop de difficulté. Un des facteurs qui contribuent aux malaises ressentis, aux changements d’humeur, à la mémoire défaillante, l’insomnie, c’est notre rythme de vie. Je vois des femmes de plus en plus jeunes ressentir les signes précurseurs de la ménopause. Ce sont des femmes surmenées et qui mènent de front plusieurs dossiers : travail, famille, gestion de la maison, vie sociale, image corporelle, forme physique. La pression est grande, les moments de repos peu nombreux et les surrénales épuisées. Alors dans cet article, je vous propose des suggestions et des plantes adaptogènes pour mieux vivre ce passage. Est-ce que la ménopause est si terrible ou ce sont nos habitudes de vie qui nous amènent à la vivre péniblement? Que faire? De nos jours, les déséquilibres hormonaux sont fréquents et cela s’explique notamment par les xénœstrogènes: ces substances similaires à nos œstrogènes naturelles qui se lient à nos récepteurs œstrogéniques sur nos cellules et activent des réactions qui peuvent être de 10 à 100 fois plus puissantes que nos hormones endogènes. Il y a plusieurs composés chimiques qui se sont ajoutés à notre quotidien dans les dernières décennies; agents de conservation, colorants, plastiques, hormones de synthèse, les pesticides, etc.
Ces substances viennent perturber l’équilibre hormonal naturel et les effets peuvent être sérieux. Cela commence avec une puberté précoce. Sarah Maria Leblanc, herboriste thérapeute, raconte dans la revue Plantes médicinales qu’elle avait reçu une maman avec sa fille de huit ans qui présentaient déjà des signes de puberté: poils aux aisselles, seins qui se développent, irritable, humeur dépressive. Le médecin avait dit qu’il n’y avait rien à faire et que c’était une puberté précoce. La mère voulant trouver une solution avait demandé conseil à Sarah Maria. Le premier conseil qu’elle avait donné était d’éliminer toutes les sources de xénœstrogènes:
Nous sommes à une époque où les coachs sont nombreux venant de plusieurs de type de formations. Pourquoi y a-t-il autant de coachs? Est-ce que les humains sont à une étape d’évolution où de prendre le temps de s’interroger sur sa vie prend toute une importance?
Poser la question, c’est y répondre. Ce que je constate dans ma pratique, c’est que cela fait du bien de s’arrêter, de se poser les bonnes questions et mettre en lumière certaines parties de soi. Il y a des parties de nous qui sont plus ou moins conscientes qui tirent les ficelles et nous amènent des pensées, des émotions qui découlent en décisions et en comportements. Il arrive que l’on veuille se défaire d’un comportement donné, mais que par la seule force de la volonté, on n’y arrive pas pleinement. Depuis un moment déjà, on entend parler du stress et de ses conséquences. On voit souvent l’expression « fight or fly », c’est-à-dire se battre ou bien fuir. Toutefois, on oublie souvent une troisième réaction possible au stress et c’est celle de figer. J’avais envie de l’aborder, car elle est fréquente chez les femmes. De plus, c’est celle qui laisse des séquelles très souvent.
Introduction
À l’automne 2019, j’ai donné une conférence à la bibliothèque de St-Sauveur sur l’immunité. L’organisatrice et moi avons été étonnées du nombre de participants pour une conférence qui se donnait un lundi après-midi. Toutes les places étaient réservées. Avec le recul, je me dis que nous avons tous été bien inspirés de parler d’immunité et d’apprendre à mieux la soutenir avec la pandémie actuelle. Voici donc un résumé de cette conférence pour donner des pistes simples sur la manière de soutenir son immunité en tout temps, car une immunité forte permet de passer à travers les épidémies et les pandémies avec plus d’assurance, tout en demeurant prudent. Je ne parlerai pas des moyens concrets de se protéger des microbes, car ce sujet est amplement couvert par les autorités, mais plutôt comment on peut prendre soin de son corps, son royaume. En fait, on pourrait voir notre organisme comme un royaume sur lequel on veille. Nos soldats, se sont nos cellules immunitaires, nos globules blancs. Une armée en santé, qui est écoutée, bien nourrie, valorisée et encouragée sera plus à même de faire son travail. Alors voyons comment nous pouvons, en tant que reine ou roi de notre royaume, prendre soin de nos sujets (nos cellules et nos organes) et de notre armée (nos globules blancs). On ne réalise pas toujours pleinement l’importance de formuler clairement ce que l’on veut afin d’atteindre nos objectifs. Toutefois, quand l’intention est claire et que l’on connaît les étapes nécessaires pour y arriver, on met toutes les chances de notre côté pour l’atteindre. Il est important de nourrir son rêve et d’y consacrer du temps.
Avoir un but dans différentes facettes de notre vie donne une direction, trace une route et aide à garder le cap. C’est comme un phare dont la lumière brille toujours malgré les moments de tempête dans la vie, malgré les moments où on n’est plus certain de rien. Un phare qui nous rappelle la direction que l’on veut prendre, le but, le rêve qui nous est cher. |
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Auteure
Ce sont mes réflexions et mon expérience de vie de femme, mère, herboriste et coach que je partage dans ces textes. |
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