Le stress touche plusieurs aspects de notre santé et il peut venir de différentes sources. Ce peut être un stress aigu de courte durée et c’est ce qu’il devrait être; ensuite, une fois la situation changée, on récupère. Plus le stress est prolongé, plus la période de récupération sera longue. Plus le stress est intense, plus la fatigue est importante et le repos s’impose. À notre époque, le stress est omniprésent et souvent en partie inconscient. Effectivement, une partie découle des blessures d’enfance et cela met en place une manière inadéquate, inconfortable de réagir à des situations données : critique, autorité, demande de l’autre ou exigence envers soi-même, etc. De manière générale, ces situations touchent l’estime de soi à un degré plus ou moins conscient ou carrément inconscient.
On parle souvent de « fight or fly », se battre (foncer) ou fuir comme réaction face à un événement stressant Toutefois, ce ne sont pas les deux seules réactions possibles. On oublie souvent : figer. Pourtant cette réponse est aussi réelle que de foncer ou fuir. Et elle est fréquente quand on ne sent pas que l’on a du pouvoir dans la situation que ce soit réel ou non. Lors d’une situation considérée dangereuse par le cerveau, il en fait une analyse pour voir qu’elle est la meilleure option. Si la fuite est possible et que l’on pense être plus rapide que l’adversaire, ce sera l’option choisie, si se battre nous donne des chances de s’en sortir, c’est ce comportement qui sera choisi. Toutefois si aucune de ses options ne semblent possibles pour le cerveau, la réaction peut être de figer. Dans la nature, c’est un fait connu, faire le mort peut permettre de sauver sa peau. D’ailleurs, il y a une vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux et qui montrait un chat qui avait attrapé une souris. Ce n’était pas parce qu’il était affamé, car il ne l’a pas mangé et quand elle a arrêté de bouger, cela n’avait plus d’intérêt et graduellement il s’éloignait. La souris qui faisait la morte ouvrait un œil de temps en temps pour voir si le chat était suffisamment loin pour qu’elle puisse filer en douce. Quand la souris a considéré que le chat était assez éloigné, elle a pris ses pattes à son cou. Donc, de figer et rester immobile lui a sauvé la vie.
0 Commentaires
Le mois d'août est une occasion renouvelée de réconciliation avec une plante qui fleurit abondamment à cette période: la verge d'or. En effet, pendant longtemps, chaque année, je voyais, avec déception, les champs se couvrir de sa floraison dorée. Cela représentait la fin de l'été qui s'annonçait et c'était toujours trop tôt pour moi. Une nostalgie m'habitait à la vue des champs d'or de cette période. J'avais de la difficulté à développer des affinités avec elle. En plus, je devais en parler lors d’ateliers d’herboristerie que je donnais et c'était toujours avec un certain malaise que je l'abordais.
Je l'ai récoltée et transformée, mais le concentré de verge d'or et ses sommités fleuries séchées demeuraient bien rangées dans mon armoire sans que je les utilise vraiment. Je la conservais sans y avoir recours. Il faut dire aussi que je suis allergique à son pollen. Depuis plusieurs années, je souffre d'allergies saisonnières en août, et la verge d'or y est pour beaucoup. J'ai pu le constater à quelques reprises. J’ai déjà fait un très beau bouquet de verges d'or pour mettre dans la maison, comme signe de réconciliation avec elle, mais j'éternuais tellement que j'ai dû le mettre dehors. On ne parle pas tant de douceur, ce n’est pas un thème à la mode. Pourtant, nous en avons besoin à notre époque où l’on est plutôt bousculé. Alors pourquoi ne pas choisir de se ménager des moments de douceur.
D’abord, qu’est-ce que la douceur? Le dictionnaire Le Robert nous dit ceci :
De plus en plus de gens s’intéressent aux plantes qui poussent sur le terrain et c’est heureux. En effet plusieurs des plantes communes que nous croisons quotidiennement ont des vertus médicinales ou culinaires et bien souvent les deux. Toutefois, il faut se montrer prudent pour bien identifier et ne pas consommer une plante toxique. Explorons ensemble quelques trucs pour valider ses identifications.
Ne pas perdre son latin! Un élément important est de s’initier bien que ce soit sommairement aux noms latins. Du moins les regarder, car cela permet de s’assurer que l’on a la bonne plante. Selon les pays et même les régions, bien que l’on parle la même langue, une plante peut avoir un nom différent. Par exemple, l’achillée millefeuille (Achillea millefolium) est également appelé : millefeuille, herbe aux charpentiers, herbe aux militaires. Un autre exemple, on m’a déjà demandé si j’avais de la sabouillane. C’était quelqu’un qui venait d’une autre région du Québec. Je ne connaissais pas cette plante. J’ai donc effectué quelques recherches et j’ai finalement découvert dans le livre Flore laurentienne de Marie-Victorin que cette personne parlait de la savoyane (Coptis trifolia). Pas besoin de devenir un expert en latin, mais simplement vérifier le nom latin d’une référence à l’autre. Cela étant dit, le nom latin peut avoir changer et il y en a deux en circulation. Cela arrive aussi, mais ce n’est pas la norme. Introduction
Comment intégrer les plantes médicinales et certaines habitudes de vie pour avoir une santé optimale? Il n'y a pas recette unique, mais certains conseils de base peuvent servir à tous avec des spécificités selon chaque individu, ses forces et faiblesses. Santé de la Terre et santé de l’humain La prévention, c'est aussi celle qui concerne l'environnement. On ne peut plus nier l’effet du réchauffement climatique. Doit-on attendre d’être malade pour écouter les signes? Doit-on attendre que la situation soit catastrophique pour changer nos comportements nocifs pour la planète, qui est notre maison? Ce qui se passe avec l'environnement est ce qui se passe très souvent avec notre propre corps. « Les hommes se sont transformés en l'espèce la plus destructrice du monde et ont oublié la totale interdépendance de tous les êtres vivants. » - Hubert Reeves D'ailleurs, les autochtones de tous les continents savent cela depuis le début des temps. Leur survie dépend de leu environnement et ils ont un grand respect pour tous les êtres vivants De manière générale, les plantes, l'eau, les animaux, etc. sont sacrés. Il y a de offrandes qui sont faites lorsque l'on prélève quelque chose dans la rature. On remercie l'esprit de l'animal qui s'est offert pour nourrir, fournir des vêtements et plus encore. Leur grande connaissance du milieu, leur observation et les apprentissages transmis de génération en génération en font des défenseurs de la mère Terre. La fin de l’hiver et le début du printemps offrent une période de transition où l’organisme a besoin de soutien pour s’adapter au changement de saison. Il arrive que l’on bouge moins, car les sports d’hiver sont terminés et les sports de la belle saison ne sont pas commencés. Les repas plus lourds de l’hiver peuvent avoir sollicité le foie. Le manque de mouvement ralentit la circulation de la lymphe qui permet la détoxification des tissus. Le manque de lumière de l’hiver peut avoir affecter l’humeur.
Quoiqu’il en soit, c’est un bon moment pour observer comment on se sent et prendre les moyens de vivre cette transition le mieux possible. Au printemps, les ruisseaux et cours d’eau sont gonflés et l’eau coule à flot. Les érables coulent aussi. Il y a de la fluidité. Qu’en est-il de notre circulation lymphatique et sanguine? Les journées s’allongent, il y a plus de clarté. Qu’en est-il de la clarté d’esprit? Des buts que l’on s’est fixé en début d’année. A-t-on besoin de les raviver? Est-ce que l’énergie nécessaire est là? Est-ce que l’esprit, le cœur et le corps ont besoin d’un coup de main? Prendre le temps de se déposer, faire le point sur l’hiver qui s’achève. Est-ce que j’ai des choses à compléter avant de passer à l’autre saison? Est-ce que j’ai besoin d’énergie? De me calmer? Voici quelques suggestions herbales pour bien vivre cette transition : Je constate qu’en général, les gens ne connaissent pas bien la distinction entre ces différents titres, alors voici quelques explications selon mon expérience. Il faut noter que ces explications s’appliquent à la réalité du Canada. En France la définition de l’herboristerie est quelque peu différente.
Phytothérapeute et phytothérapie Phytothérapie définit par Le Robert : traitement des maladies par les plantes ou leurs extraits. Phytothérapie définit par Larousse : traitement ou prévention des maladies par l’usages des plantes. Un phytothérapeute connaît les vertus des plantes et peut les recommander en magasin ou dans son bureau. Il peut avoir un dispensaire et fournir les produits directement au client ou le diriger vers une boutique qui les vend. Naturopathe et naturopathie Naturopathie définie par l’Association des naturopathes agréés du Québec (ANAQ) : la naturopathie est une philosophie de vie et une approche thérapeutique. Elle considère l’individu sous toutes ses facettes, ce qui lui permet d’offrir un accompagnement adapté ciblant les causes profondes des déséquilibres. Elle se base d’abord sur les grands principes d’Hippocrate : Primum non nocere – D’abord ne pas nuire Vis medicatrix Naturae – La nature est guérisseuse Tolle causam – Identifier et traiter les causes Tolle totem –Soigner la personne dans sa globalité Docere – Enseigner Praeventum – Prévenir Plusieurs plantes sont symboliques et très présentes pendant la période des Fêtes. La première qui vient en tête est bien sûr le sapin. Allons voir un peu l’histoire qui en a fait un emblème de Noël et les vertus médicinales qu’il nous offre.
Un peu d’histoire On retrouve partout la mention que le solstice d’hiver était considéré comme le jour de la renaissance du soleil chez les Celtes. Chaque mois lunaire était associé à un arbre et c’est l’épicéa (épinette) qui était l’arbre de ce moment de l’année. C’est un proche parent du sapin. Il symbolise l’espoir, l’invincibilité, capable de tenir face à l’hiver. Il représente également l’enfantement, la victoire de la lumière sur les ténèbres, de la vie sur la mort. Dans les rites païens qui soulignaient le solstice d’hiver, un arbre, symbole de vie, était décoré avec des fruits, des fleurs et du blé. En 354, l’église chrétienne choisit le 25 décembre pour célébrer la naissance de Jésus pour rivaliser avec cette fête païenne. Comme ce fut souvent le cas, les rites païens se sont incorporés aux fêtes religieuses qui tentaient de les supplanter. On raconte également que St-Boniface, un moine évangélisateur allemand, à la fin VIIe siècle, voulait convaincre les druides germains de la région de Geismar que le chêne n’était pas un arbre sacré en faisant abattre un grand chêne; en tombant, il aurait tout écrasé sur son passage, sauf un sapin. Le concentré liquide de millepertuis (Hypericum perforatum), c’est du soleil en bouteille. Selon moi, le millepertuis sait capter la lumière du soleil quand il est à son zénith dans le courant de l’été. C’est comme s’il s’approprie cette lumière et l’emmagasine dans ses cellules et il nous la rend quand les journées raccourcissent à l’automne. C’est l’anti déprime par excellence. Son effet commence à se faire sentir assez rapidement et se confirme dans la durée. Il peut être prise pendant plusieurs mois sans effet néfaste.
C’est une plante très étudiée pour ses propriétés antidépressives et anxiolytiques. Elle est très intéressante pour les dépressions saisonnières, les dépressions liées au foie et à la digestion, car elle active une enzyme responsable de métaboliser (transformer) certaines substances dont plusieurs médicaments pour qu’ils soient éliminés. D’ailleurs, elle a des interactions avec une grande proportions de médicaments. Il vaut donc mieux s’abstenir de la prendre, si on prend de la médication, car elle peut diminuer la concentration sanguine du médicament et du coup son effet. Après l’été, des vacances ou un congé, il faut reprendre nos activités et parfois, l’élan manque. Voici un texte où je partage ma vision et mes trucs pour conserver mon implication vers un objectif.
S'engager demande de la discipline pour avancer et persévérer vers notre but et dans notre engagement. Discipline est un mot qui fait peur à certains. Il faut certes de la rigueur, mais pas de la rigidité pour développer la discipline. On peut l'approcher et la développer avec souplesse et plaisir, se mettre des objectifs réalistes et reconnaître les progrès. Ensuite, on peut mettre la barre un peu plus haute si besoin est, et cela graduellement à la mesure de nos capacités. On chemine ainsi vers la réussite. En écrivant cet article, je pense à différents types d'engagement que l'on peut prendre, mais aussi tout spécialement aux étudiants qui progressent à leur rythme dans un contexte d’école où chacun fait son horaire et qu’il n’y pas d’échéance. Cela a ses avantages, mais demande un engagement, sinon tout peut passer avant. Cela s’applique également à bien des projets que l’on peut avoir. Une des choses qui aide à conserver la discipline, c'est de faire des choix qui nous motivent, par exemple si on veut commencer à faire de l'exercice, on choisit quelque chose qui nous allume, qui nous intéresse. On met ainsi les chances de notre côté. Il faudra peut-être changer d'exercice à un moment donné pour garder l'intérêt vivant et c'est correct. Ou changer d'activité avec les saisons; peu importe, ce qui compte, c'est de trouver des moyens pour conserver l'intérêt. |
Catégories
Tous
Auteure
Ce sont mes réflexions et mon expérience de vie de femme, mère, herboriste et coach que je partage dans ces textes. |
Photos du site: Gregory Schlybeurt, Pixabay, Unsplash
|
© Copyright Johanne Fontaine 2023
|